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Réussir la transition entre l’école et le monde du travail
Le rapport national sur la situation des jeunes au Luxembourg montre...
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Le départ dans la vie adulte met le jeune devant un grand nombre de...
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Bien-être des jeunes
Le concept du bien-être des jeunes inclut la santé physique et mentale...
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Les jeunes en tant qu’acteurs
Le quatrième champ d’action sur les jeunes en tant qu’acteurs pour le...
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Accompagnement scientifique de la politique de la jeunesse
Résultats de recherche et recommandations issues du Rapport national...
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Réussir la transition entre l’école et le monde du travail
Le rapport national sur la situation des jeunes au Luxembourg montre que le chômage des jeunes a augmenté durant les dernières années et qu’il représente le facteur le plus important de la pauvreté des jeunes. Les jeunes qui se trouvent en situation de chômage n’ont souvent pas de diplôme ou sont peu qualifiés. Afin de pallier ce problème, la réforme du système de l’enseignement vise à soutenir les jeunes dans la quête et dans le suivi de la formation qui correspond au mieux à leurs aspirations et à leurs capacités. Elle a également comme objectif de socialiser, d’instruire et de qualifier le plus grand nombre de jeunes suivant leurs potentiels.
A côté d’une bonne qualification de base qui fait augmenter de façon significative la chance du jeune de trouver un emploi, l’information, l’orientation et l’accompagnement lors de la recherche d’un emploi sont essentiels. L’étude montre qu’il faut considérer le jeune dans sa globalité avec sa qualification et sa formation, mais également avec ses ambitions, son entourage familial et social et son contexte de vie. Un accompagnement individualisé et global est donc nécessaire.
Dans une logique d’orientation tout au long de la vie, les premiers efforts devraient être mis en place dès le plus jeune âge au sein de l’école et au sein des structures de garde. Les liens entre les établissements scolaires et les différents milieux et acteurs professionnels devraient être intensifiés.
Concernant les différentes offres d’orientation et d’accompagnement prestées actuellement par une multitude d’acteurs, une stratégie coordonnée devrait réunir les différentes prestations autour d’objectifs communs. Des services de première ligne, présents au niveau local devraient faciliter l’accès des jeunes aux différentes aides.
Objectif 1
Mieux informer et orienterLe concept de la formation tout au long de la vie et les conséquences qui en découlent rendent indispensable de miser sur la capacité des individus à s’adapter, par leurs propres moyens, à des situations évaluatives. Ainsi l’orientation ne peut plus être pensée comme l’opération simple du choix initial de formation engageant pour la vie entière. Il s’agit plutôt d’un processus qui accompagne et qui comprend un conseil d’orientation plus moderne fondé sur le développement individuel et non sur la sélection, ni la séparation.
Les jeunes issus des classes inférieures de l’enseignement secondaire et secondaire technique sont particulièrement vulnérables, ils découvrent de nouvelles matières et doivent préparer leur orientation. Par ailleurs, les jeunes diplômés du secondaire et jeunes décrocheurs scolaires seront informés et orientés afin de pouvoir forger un projet personnel et professionnel qui correspond à leurs goûts, leurs désirs et leurs compétences.
- MEN
- ADEM-OP
- SNJ
- ALJ
- MTE
La « maison de l’orientation » réunira différents services d’information et d’orientation tout au long de la vie sous un même toit. En-dehors d’un meilleur service au client, ce regroupement permettra de créer de nouvelles synergies, de formuler des objectifs communs, de combler des lacunes éventuelles et d’envisager dans une phase de démarrage une stratégie globale favorisant la transition et la (ré) intégration dans la vie active.
- MEN
Le document cadre de la réforme du cycle inférieur prévoit pour les classes inférieures la mise en place d’un parcours d’orientation dès la classe de 7e et une prise en charge individualisée de l’élève pour lui permettre une orientation active et positive vers les classes supérieures.
Ce dernier volet est mené de concert avec un groupe de lycées qui fonctionne depuis la rentrée de l’année scolaire 2010-2011. Les conclusions de cette concertation seront intégrées dans le règlement grand-ducal sur l’accompagnement des élèves qui précise les étapes, les modalités et les outils de l’orientation.
- SNJ
- ALJ
- ADEM
Le projet « Bock drop » consiste à organiser des sessions d’informations au niveau local et régional dans le but d’informer les jeunes sans occupation sur les mesures existantes et de les mettre en contact direct avec les services compétents.
Le projet-pilote sera élargi sur tout le Luxembourg et s’adressera systématiquement aux jeunes qui ne sont pas scolarisés, ne travaillent pas ou n'ont pas obtenu un poste d'apprentissage pour l'année scolaire en cours.
- SNJ
- CEDIES
- CPOS
- ADEM
Le portail www.anelo.lu a été développé pour des jeunes diplômés en recherche d’un premier emploi. Fin 2010, le portail a été élargi par le module beruffer.anelo.lu comprenant 300 fiches métiers et visant à donner une information sur les métiers et les professions de manière à mieux orienter les jeunes.
Le portail connaîtra une refonte complète regroupant davantage de services et d’acteurs. Il s’adressera désormais à tous les jeunes diplômés ou non pour en devenir le site de référence en la matière.
Objectif 2
Mieux accompagnerL’acteur principal de l’accompagnement du jeune vers le marché de l’emploi est l’ADEM. Le but ultime de l’ADEM est l’intégration sur le marché de l’emploi. Faute de pouvoir incorporer le jeune dans le marché de l’emploi dès son inscription, il s’agit d’assurer un suivi spécialisé afin d’intégrer le jeune dans une mesure ou une formation pouvant servir de tremplin vers le marché de l’emploi. Dès son inscription, le jeune participe à un entretien d’information et d’orientation permettant de cerner ses points forts et les compétences à parfaire. Par la suite, des mesures spécifiques sont proposées par l’ADEM. Un suivi intensif est alors mis en route. Ce suivi s’insère dans la nouvelle philosophie des procédures de l’ADEM, alors qu’il s’agit de soutenir les jeunes, dépourvus d’un réseau social approprié, dans leur intégration dans le marché de l’emploi. D’autres acteurs, autant privés que publics, interviennent également à ce niveau.
- MTE
- ADEM-EJ
La loi du 11 novembre 2009 a introduit une nouvelle mesure, le CIE-EP, et adapté temporairement les CAE et CIE dans la lutte contre le chômage des jeunes, dans le contexte de la crise économique. Initialement limitées à un an, les mesures ont été prolongées jusqu'à présent.
- ADEM-EJ
Le développement de la formation par le Service Emploi Jeunes de l’ADEM créera une plus-value dans les services offerts par l’ADEM aux promoteurs et pourra augmenter le nombre de promoteurs susceptibles d’accueillir des jeunes en CAE.
Action
1.7
Amélioration de l'intégration des jeunes se trouvant en situation d’handicap dans l'emploi
- MTE
Dans le cadre du plan d'action de mise en œuvre de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, il est prévu de mettre en place un "job coach" afin de favoriser l'intégration dans l'emploi. Une autre mesure prévue dans ce contexte est la mise en place de campagnes de sensibilisation des employeurs à l’engagement de personnes en situation d’handicap.
- SNJ
Le Service Volontaire d’Orientation est un programme développé par le Service National de la Jeunesse à destination de jeunes sans occupation. Le programme a apporté les preuves de son succès tant au niveau qualitatif que quantitatif. Suite à une phase-pilote de deux années, la capacité d’accueil du programme sera définitivement élargie, de manière à pouvoir répondre aux demandes des jeunes.
- ADEM
L’ADEM procède actuellement l'augmentation de l'offre des formations que doivent suivre les jeunes demandeurs d’emploi qui profitent de la mesure CAE (1/2 journée par semaine).
Les modules de formation visent plusieurs niveaux :
- Préparation à l’entretien d’embauche
- Compétences sociales
- Elaboration du projet professionel
- Société luxembourgeoise & culture générale
- Echanges avec des bénévoles disposés à partager leurs itinéraires professionnels, parfois mouvementés
- Cours en informatique
- ADEM-EJ
Faute de pouvoir intégrer le jeune demandeur d’emploi sur le marché du travail dès son inscription, un suivi spécialisé et individualisé par un conseiller-plaçeur est effectué afin d’intégrer le jeune dans une mesure ou une formation servant de tremplin vers le marché de l’emploi. La mesure « coup de pouce » s’adresse spécifiquement aux jeunes de moins de 20 ans sans qualification.
- SNJ
- MEN
- MTE
Le « Portfolio fir déi Jonk » permet aux jeunes de collecter les copies de leurs bulletins et diplômes scolaires, des certificats et des pièces qui documentent leur participation à des formations, stages ou autres projets. Le portfolio constitue un outil pour classer ses acquis d’une manière simple et logique. En travaillant avec le portfolio, les jeunes pourront connaître leurs points forts et se rendre mieux compte de tout ce qu’ils ont déjà atteint et appris. Le portfolio sera mis en ligne sur le portail www.anelo.lu
- MEN
L’école de la deuxième chance s’adresse à tous les jeunes âgés de 16 à 24 ans qui pour des raisons d’échec scolaire ou de mauvais choix d’orientation ont décroché de l’école ou qui ne trouvent pas de place d’apprentissage. Elle fonctionne depuis 2011. L’installation sur le site de Luxembourg-Hollerich permettra de développer l’offre quantitative en portant le nombre d’inscriptions possibles à 150. L’offre sera également développée qualitativement par l’introduction d’une certification des compétences nécessaires à la réintégration dans une classe d’un lycée technique, basée sur les référentiels nationaux et les qualifications luxembourgeoises.
Champ d'action
Réussir le départ dans la vie d’adulte
Le départ dans la vie adulte met le jeune devant un grand nombre de défis : décrocher un diplôme, trouver un emploi, quitter le foyer parental et s’installer dans un logement propre, trouver l’équilibre entre la vie familiale et la vie professionnelle avec le premier enfant et arriver à stabiliser la situation financière. Les jeunes doivent ainsi gérer une série de changements desquels ils deviennent les acteurs propres et apprendre à mener leur vie de façon autonome. Pour réussir, ils doivent disposer de certaines compétences acquises à l’école, en famille ou dans le cadre de l’éducation non formelle. En fin de compte, l’activité professionnelle pour laquelle l’acquisition de ces compétences est indispensable et le revenu financier qui en découle sont les garants principaux d’une bonne réussite du départ dans la vie d’adulte.
Les recherches montrent que les jeunes issus de familles moins favorisées présentent le plus de difficultés à ce niveau. Il s’agit donc de prévoir des mesures qui ciblent les jeunes ayant des difficultés à décrocher un diplôme et à trouver un emploi. Par ailleurs, toutes les mesures de prévention de la pauvreté et d’aide aux familles nécessiteuses contribuent à fournir au jeune des moyens supplémentaires, dont les aides au logement, les aides sociales, le revenu minimum garanti et les chèques-services accueil permettant la garde subventionnée des enfants dans les crèches, foyers de jour et services d’éducation et d’accueil pour enfants. L’accès au logement devrait également être facilité.
Finalement, un bon départ dans la vie d’adulte commence avec un bon départ dans l’enfance. L’éducation des parents joue un rôle important dans le développement de l’enfant et du jeune et il est important de renforcer les liens avec les parents en vue d’une parentalité active et positive.
Objectif 1
Prévenir l’isolement de familles moins favoriséesEn matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la déclaration gouvernementale prévoit que le Gouvernement s’engage, dans le contexte de la crise économique et financière internationale, à développer sa politique sociale en faveur des familles de manière cohérente et durable, et cela tout particulièrement en faveur de celles qui sont exposées à un risque de pauvreté accru. La pauvreté a un caractère multidimensionnel et les enfants issus de milieux pauvres courent plus de risques d’être pauvres à l’âge adulte. Combattre la pauvreté infantile permet de briser le cercle de la pauvreté.
- MiFa
Dans le cadre d’une politique visant la cohésion sociale et l’égalité des chances pour tous les enfants et plus tard les jeunes, l’accueil éducatif extrafamilial et extrascolaire sera davantage élargi et permettra l’accès universel à l’éducation et à l’accueil, en partenariat avec les familles.
- MiFa
- MinInt
La loi sur l’aide sociale qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2011 vise à déclencher une dynamique préventive pour briser le cercle vicieux de la pauvreté et de l’exclusion. Elle permet d’améliorer l’encadrement des personnes vulnérables par une intervention cohérente et par le travail en réseau de tous les services concernés afin de faciliter leur intégration dans la société.
- MiFa
- SNAS
- FNS
Au Luxembourg, le taux de risque de pauvreté est plus élevé pour les personnes vivant dans les ménages bénéficiaires du revenu minimum garanti (RMG). Le Gouvernement sensibilise les bénéficiaires du RMG à utiliser le chèque service accueil afin de les faire bénéficier davantage de l’accueil gratuit. La tarification du dispositif CSA bénéficie particulièrement aux enfants exposés au risque de pauvreté et d’exclusion sociale.
Objectif 2
Créer des structures de logement pour jeunes en détressePour aider les jeunes qui se trouvent dans une situation de détresse sociale ou familiale, un accompagnement individualisé par des professionnels dans un cadre sécurisé s’avère important. Une série d’activités d’accueil pour jeunes sont lancées qui ont pour but de proposer un lieu de vie transitoire au jeune qui lui permet de développer un projet de vie comprenant le logement, la scolarisation, la formation ou l’emploi à l’aide de professionnels psycho-socio-éducatifs tout en impliquant les parents ou les détenteurs de l’autorité parentale.
- MiFa
- ONE
La structure d’accueil jour et nuit pour jeunes (Saccly) accueille des jeunes entre 13 et 18 ans qui se trouvent dans un contexte scolaire et familial difficile. Le but principal du travail pédagogique au Saccly est de guider le jeune vers une prise en main positive et autonome de son parcours scolaire et de sa vie. Une attention particulière est portée à l’accompagnement scolaire du jeune et au soutien ez renforcement de son environnement familial.
- MiFa
- ONE
- MinJustice
Le « Refuge » est une structure qui offre au jeune en fugue un accueil et un hébergement temporaire. L’accompagnement socio-éducatif a comme but de donner au jeune la possibilité de se ressourcer et de proposer au jeune un espace de transition au sein duquel il pourra développer des perspectives de vie. Ensemble avec le jeune et les personnes en charge de l’autorité parentale, des démarches sont mises en route pour l’aider à surmonter la crise dans laquelle il se trouve.
- MiFa
- communes
Certaines communes luxembourgeoises ont mis en place des projets de réinsertion sociale des jeunes en détresse par l’accompagnement et l’encadrement direct des jeunes dans leur milieu de vie. Dans le cadre de ces projets, les communes mettent à disposition les logements nécessaires.
Objectif 3
Faciliter l’accès au logementUn des moyens de la lutte contre la pauvreté est l’amélioration de l’accès aux logements pour les jeunes actifs sous contrat d’emploi et les familles à revenu modeste. Les mesures suivantes visent d’un côté l’information et donc l’accessibilité des prestations d’aide et de l’autre côté l’augmentation du nombre de logements pour jeunes, notamment pour étudiants.
- ML
- MiFa
Le ministère du Logement édite un dossier d’information nommé « Vivre au Luxembourg », qui regroupe des informations sur les différentes questions liées au logement au Luxembourg. Le dossier sera complété par un volet « jeunes ».
- ML
- MiFa
La question du logement étudiant continue à se poser alors que le nombre d’étudiants inscrits à l’Université de Luxembourg augmente. Une action de sensibilisation est développée envers le grand public au Luxembourg sur les possibilités de mises à disposition de logements aux étudiants.
- ML
- MiFa
- SNJ
- SYVICOL
Différentes aides aux communes existent en matière de logement qui s’adressent spécifiquement aux jeunes étudiants. Des informations sur ces aides seront intégrées dans les canaux de communication jeunesse, notamment dans les plans communaux jeunesse.
- ML
- MiFa
Suite au développement démographique nous vivons dans une société de plus en plus âgée. Le « logement intergénérationnel » représente une nouvelle forme d’habiter qui permet à plusieurs générations de vivre ensemble tout en profitant des atouts que les uns peuvent mettre au profit des autres.
Objectif 4
Développer la qualité de l’accueil socio-éducatif extrafamilial et extrascolaireIl s’agit de soutenir un accueil de qualité des enfants en mettant l'accent sur le bien-être, l'éducation et l'apprentissage. La qualité n’est pas seulement comprise en termes de contenu, mais également comme un processus lors duquel la participation de toutes les parties prenantes à savoir des professionnels, des gestionnaires des services d’éducation et d’accueil (maisons relais, crèches, foyers de jour, assistants parentaux), des décideurs politiques, des parents et aussi des enfants est considérée et activement mise en valeur. Le développement qualitatif de l’accueil socio-éducatif fait partie de la politique de prévention de la pauvreté infantile.
- MiFa
La mise en place d’un système d’assurance qualité au sein des services d’éducation et d’accueil permettra la définition des principes fondamentaux, des contenus, des méthodes et des mécanismes de contrôle de la qualité pour l’accueil socio-éducatif des enfants. A cet égard, la loi du 4 juillet 2008 sur la jeunesse sera modifiée.
- MiFa
- SYVICOL
Un portail qui regroupe toutes les offres dans l’accueil socio-éducatif de l’enfance est mis en place. Cet outil à l’intention des parents et des familles permet de s’informer facilement sur les services d’éducation et d’accueil existant dans les différentes communes et des prestations qu’elles proposent.
- MiFa
Un bon départ dans la vie adulte est particulièrement important pour des jeunes familles qui ont des enfants à besoins spécifiques, notamment handicapés. Plutôt que d’offrir des services spécialisés dans le domaine de l’accueil extrascolaire de l’enfance, des modèles d’intégration des enfants à besoins spécifiques dans les structures locales existantes seront mis en place.
- MiFa
- SNJ
Les concepts de société de la connaissance et d'éducation tout au long de la vie démontrent qu'il est possible d'apprendre à tout moment, en tout lieu et à tout âge. L’éducation non-formelle désigne les activités éducatives organisées en dehors du système d’enseignement officiel à l’intention de groupes particuliers poursuivant des objectifs d’apprentissage spécifiques.
Les concepts liés à l’éducation non-formelle avec ses méthodes pédagogiques et ses caractéristiques seront promus par le biais de publications, conférences et formations continues.
Champ d'action
Bien-être des jeunes
Le concept du bien-être des jeunes inclut la santé physique et mentale du jeune, mais également son bien-être social, culturel et écologique en tant que membre d’une communauté familiale et sociale et d’un environnement culturel et écologique spécifique. Le bien-être ne se définit pas seulement par l’absence de maladie ou d'infirmité. La Charte d'Ottawa met également en avant le rôle des organisations, des systèmes familiaux et des communautés sociales ainsi que des comportements individuels, qui influencent les choix des individus à l’égard de leur santé.
Les indicateurs suivants peuvent nous donner un aperçu sur le bien-être des jeunes : l’alimentation et l’activité physique, l’utilisation des nouvelles technologies, l’expérience de violence, la gestion de conflits, la consommation de drogues licites et illicites, les accidents, l’état de santé mentale et physique, la prévention de grossesses non-désirées, etc.
Le rapport de l’Université du Luxembourg a souligné que les modes de vie du jeune ainsi que l’influence plus ou moins positive de son environnement familial et social constituent des facteurs déterminant le bien-être du jeune une fois devenu adulte. De même, statistiquement, les jeunes issus de la migration et de familles moins favorisées connaissent en général des situations plus difficiles en termes de santé et de bien-être. Par ailleurs, l’étude a montré que les jeunes évaluent positivement leur état de santé physique tandis qu’ils évaluent moins bien leur bien-être social et psychique.
L’étude conclut qu’il est important de renforcer la promotion du bien-être psychique et mental. Les actions doivent également s’adapter à différents publics cibles, plus ou moins vulnérables en fonction de l’âge, de l’origine sociale et du genre.
Objectif 1
Sécuriser l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communicationLes nouvelles technologies de l’information et de la communication évoluent et se diversifient rapidement. Ces nouvelles formes de divertissement, d’échange d’informations et de communication ouvrent de multiples possibilités aux utilisateurs, mais comportent également des risques d’abus et des dangers potentiels.
Il est donc primordial d’enseigner non seulement les compétences techniques nécessaires à l’utilisation, mais de soutenir également le développement de compétences médiatiques individuelles chez tous les enfants, jeunes, parents, enseignants et travailleurs de jeunesse, qui leur permettront de se protéger et de faire usage des médias de façon responsable.
Le concept de compétence médiatique (Medienkompetenz) recouvre, dans une acception très large, les éléments suivants :
- les connaissances sur le fonctionnement technique (compétences techniques) ;
- la capacité d’utiliser les médias de façon interactive, de les configurer et de les diffuser soi-même (compétences d’utilisation) ;
- l’aptitude à analyser de façon critique les contenus transmis (compétences réflexives) ;
- les compétences sociales et éthiques dans l’utilisation des médias.
- SNJ
- Smile
- MinEco
- MEN
- MiFa
Le nouveau projet interministériel « BEE SECURE » regroupe toutes les activités de sensibilisation et de conseil concernant la sécurité des nouvelles technologies de l'information et de la communication à l’attention des enfants, des jeunes, des parents, des enseignants et d'autres groupes cibles.
- MiFa
- MEN
- SNJ
Différents prestataires du domaine de la jeunesse, professionnels des médias, écoles et organisations de formation continue offrent des activités visant l’éducation aux médias. Un échange entre les acteurs et une coordination de ces différentes activités permettraient de cibler de manière plus efficace les différents publics et de rendre plus cohérente l’offre proposée au niveau national.
Objectif 2
Prévenir la consommation problématique de substances psychoactivesIl s’agit de renforcer la collaboration au sein des groupes de travail existants notamment avec l’Observatoire national des drogues, le Centre de Prévention des Toxicomanies (CePT) et le Groupe de travail interdisciplinaire. En particulier, l’élaboration du Plan national Alcool permettra de réaliser des actions appuyées scientifiquement et ciblant spécifiquement les jeunes tout en renforçant leur participation directe à la définition des mesures.
- MiSa
- SCRIPT
Il est prévu de développer des outils de sensibilisation et des supports pédagogiques à l’attention du personnel des maisons de jeunes, des enseignants et des jeunes sur la consommation de l’alcool.
- MiSa
- MiFa
Un projet thématisant la responsabilité des adultes vis-à-vis des jeunes de moins de 16 ans en matière de la consommation de l’alcool est actuellement évalué par l’Université du Luxembourg. Après cette évaluation le projet sera adapté et relancé par le CEPT et le Ministère de la Santé en collaboration avec le Ministère de la Famille et de l’Intégration.
Objectif 3
Promouvoir la santé affective et sexuelleDans le contexte de la mise à disposition à 80% des contraceptifs ne nécessitant pas d’interventions médicales pour les femmes de moins de 25 ans, les ministères de la Santé, de la Famille et de l’Intégration, de l’Education Nationale et de la Formation professionnelle et de l’Egalité des chances prévoient l’élaboration commune d’un programme national pour la promotion de la santé affective et sexuelle.
Les ministères engagés veulent joindre leurs efforts afin de coordonner les activités d’éducation sexuelle et affective et de développer une politique commune et cohérente en la matière. Des lieux d’intervention privilégies seront les différents lieux de vie des enfants et des jeunes, notamment les écoles fondamentales et secondaires et les services d'éducation et d’accueil pour enfants et les maisons de jeunes.
- MiSa
- MiFa
- MEN
- MEGA
De nouvelles dispositions concernant l’éducation sexuelle et affective à l’égard des enfants et des jeunes, la formation des enseignants, des professionnels socio-éducatifs et socio-médicaux et des parents ainsi que le travail en réseau des acteurs du domaine éducatif, social, familial et médical sont en élaboration et seront regroupés au sein d’un plan d’action national.
- MiFa
Dans le cadre du plan d’action national de promotion de la santé affective et sexuelle, il est envisagé de faciliter l’accès aux préservatifs dans les maisons de jeunes et autres centres de jeunesse, lieux où les jeunes séjournent et se rencontrent.
Objectif 4
Mettre en place le projet « Climat scolaire »Le SCRIPT est en charge de réaliser un concept cohérent sur le climat scolaire, notamment dans le cadre de l’évaluation et du suivi des plans de réussite scolaire. Le concept fait partie intégrante de la démarche de conceptualisation de la qualité scolaire, élaborée par le SCRIPT.
- SCRIPT
- MEN
Le concept réalisé par un groupe composé de membres du SCRIPT, du MEN, du CPOS et du SNJ a identifié cinq dimensions autour desquelles le climat scolaire s’articule : espaces et temps, la communauté, l’individu, apprendre et enseigner et partenariat.
Objectif 5
Mettre en place la stratégie nationale en faveur de la santé mentale des enfants et des jeunesSous l’égide du Ministère de la Santé, une stratégie nationale visant la promotion, la prévention, la prise en charge et l’intégration en faveur de la santé mentale des enfants et des jeunes au Luxembourg a été élaborée en juin 2010. Dans le contexte de la réforme de la psychiatrie, les réflexions concernant la santé mentale des enfants et des adolescents ont dès leur commencement insisté sur l’aspect spécifique et multifactoriel du bien-être et de la détresse des enfants, des jeunes et de leurs familles.
Dans cette optique, la démarche choisie a été d’entreprendre une concertation interdisciplinaire, interpellant aussi bien les services médicaux et thérapeutiques que psychologiques, éducatifs, sociaux et judiciaires, afin d’aboutir à l’adoption d’une stratégie nationale commune.
- MiSa
- ONE
- MiFa
- MEN
- MinJustice
La détection précoce de troubles psycho-sociaux doit mener à une prise en charge interdisciplinaire et rapide du problème et permettre d’éviter une aggravation de celui-ci. L’intervention précoce est notamment favorisée par les nouvelles réformes de l’aide sociale et de l’aide à l’enfance et à la famille.
- MiSa
- ONE
- MiFa
- MEN
- MinJustice
Des concertations et actions spécifiques entre les différents professionnels seront mises en place pour détecter les troubles psychiques manifestes tels que les dépendances diverses, les troubles du comportement, la dépression, les tentatives de suicide et les maladies psychiques, notamment par les nouvelles dispositions du règlement grand-ducal concernant le fonctionnement des équipes médico-socio-scolaires.
Objectif 6
Aider et protéger les jeunes en détresseLa «loi du 16 décembre 2008 relative à l’aide à l’enfance et à la famille» met l’accent sur la prévention, la prise en charge précoce, diversifiée et coordonnée des situations de détresse qui peuvent concerner les enfants et leurs familles. Elle cible prioritairement l’aide individuelle aux enfants, aux adolescents, aux jeunes adultes et familles en détresse. La nouvelle loi mise sur la coopération de l’entourage de l’enfant, sur les ressources des parents ou responsables légaux pour diminuer le danger pour l’enfant ou le jeune et pour le protéger contre la négligence ou la maltraitance.
- MiFa
- ONE
La réforme de l’aide à l’enfance en détresse permettra la réalisation de projets individualisés, regroupant différentes mesures d’aides coordonnées et suivis par un agent de référence (CPI) au sein des services d’intervention.
- MiFa
- ONE
La réforme de l’aide à l’enfance favorise le développement de l’offre d’encadrement psychothérapeutique. Un forfait horaire pour les consultations psychologiques, psychoaffectives, psychothérapeutiques et psychotraumatologiques est mis à disposition des prestataires.
- MiFa
- ONE
Le jeune et ses parents participent activement à l’élaboration du projet d’intervention. Le jeune capable de discernement, signe lui-même son projet d’intervention et participe activement à sa mise en œuvre.
- MiFa
- ONE
Dans le cadre de la réforme de l’aide à l’enfance et à la famille, les critères d’attribution d’une aide financière pour frais de vie et de logement ont été fixés dans une convention, ceci dans le but de promouvoir la transparence et l’égalité de traitement des jeunes en matière d’attribution des aides financières.
- MiFa
- CSEE
L’unité fermée pour mineurs, en voie de construction, prévoit la protection du jeune dans le cadre d’une mesure de garde prévue par la loi de 1992 sur la protection de la jeunesse et de son encadrement pédagogique et thérapeutique. Cette structure permettra à l’avenir d’éviter des placements de mineurs dans le Centre pénitentiaire de Schrassig.
Objectif 7
Promouvoir une alimentation équilibrée et l'activité physique et sportiveUne alimentation saine et équilibrée et une activité physique régulière sont indispensables à la croissance et au bon développement des enfants. Leur garantir les opportunités nécessaires pour satisfaire ces besoin, c’est contribuer à leur bien-être et à leur santé tant physique que mentale. Au fil des dernières décennies, les modes de vie des individus ont pourtant fait baisser l’activité physique quotidienne. Par ailleurs, l’obésité qui résulte de modes de vie marqués par la sédentarité et des habitudes alimentaires malsaines est en augmentation au sein de la population, aussi chez les adolescents et les très jeunes enfants.
En juillet 2006, les ministres de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, de la Famille et de l’Intégration, de la Santé ainsi que des Sports ont signé une déclaration commune pour une politique cohérente favorisant l’alimentation saine et l’activité physique intitulée « Gesond iessen – Méi bewegen ». Sur base des évaluations et consultations récentes, extension du plan d’action pour le volet de l’activité sportive a été adopté par le Conseil de Gouvernement en juin 2011.
Action
3.15
Promotion d'une alimentation saine dans toutes les infrastructures accueillant les jeunes
- MiSa
- MiFa
- SNJ
- MEN
Des activités de sensibilisation à l’alimentation saine à l’attention des jeunes (p.ex. ateliers de cuisine) et des formations pour les professionnels qui les encadrent sont proposées au sein des différentes structures d’accueil de jeunes, en accord avec les recommandations du développement durable et dans le cadre de la lutte contre l’obésité.
- SNJ
- DmS
- MiFa
- MiSa
A partir de l’âge de l’adolescence, l’activité physique et sportive des jeunes est en diminution, en particulier chez les jeunes filles. Afin de les motiver à rester physiquement actives, des mesures spécifiques seront mis en place.
- DmS
L’offre des activités sportives actuellement proposée au niveau national et communal sera élargie et adaptée à différents publics cibles, notamment par la création d’offres sportives à orientation non-compétitive.
- DmS
- MiFa
Dans le cadre du plan d’action national de la mobilité douce, il s’agit d’instaurer les conditions favorables au développement d’une mobilité douce. Une adaptation de l’infrastructure au niveau local permet par exemple l’aménagement de chemins d’école facilitant le déplacement à pied en toute sécurité. Par ailleurs, la promotion des activités de sport informel vise à supporter les activités sportives qui ne sont pas nécessairement organisées au sein de clubs de sport comme notamment les activités se déroulant sur les terrains multisports.
- SNJ
- DmS
- MiFa
Un moyen de la promotion des activités physiques qui surgissent au sein des milieux des jeunes est la « Freestyle tour ». Le but est de développer avec les jeunes un programme d’activités sportives variées (p.ex. Streetskate, Hip Hop) et de les sensibiliser à une alimentation équilibrée pour montrer que l’activité physique et l’alimentation équilibrée vont de pair. Ce projet sera développé et consolidé.
- SNJ
- MiFa
- DmS
Les Plans communaux Jeunesse regroupent un certain nombre de mesures mises en place en faveur des jeunes et par les jeunes au sein des communes luxembourgeoises. Le lieu de vie des jeunes étant en majeure partie définie par les limites de leur commune de résidence, les chances de le voir adhérer à une activité physique régulière augmentent si sur le plan local, un réseau d’offres aussi diversifié que possible leur est proposé. Dans ce contexte, l’existence d’un Plan communal Jeunesse qui prend en compte ce volet pourrait être un outil précieux.
Objectif 8
Réduire la morbidité et la mortalité des jeunes par la prévention de la violence et d'accidentsLes jeunes entre 15 et 29 ans, en particulier les jeunes hommes, ont par rapport aux autres groupes d’âge un risque élève d'être blessés ou de décéder en raison de causes externes (traumatismes dus à des accidents de la route, violences psychiques et physiques ...). Dans le cadre de la réduction de la morbidité et de la mortalité des jeunes, les actions mentionnées ci-dessous sont prévues en concertation avec les ministères impliqués.
- MiSa
- MDDI
- MinJustice
- Police
- MiFa
Des campagnes de sensibilisation en collaboration avec la Police et les Ministères du Développement durable et des Infrastructures, de la Justice, de la Santé et de la Famille et de l’Intégration pourront davantage responsabiliser les jeunes.
- MEGA
Dans le cadre de sa mission de prévention de la violence à domicile, le Ministère de l’Egalité des chances organise annuellement des campagnes d’information et de sensibilisation à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes.
Objectif 9
Promouvoir l'intégration des enfants et jeunes à besoins spécifiquesLes enfants et adolescents souffrant d’une maladie chronique ou se trouvant en situation d'handicap ainsi que leurs parents se voient souvent confrontés à des problèmes de gestion de la maladie ou d’inclusion dans les infrastructures scolaires et d’accueil.
- MEN
- MiSa
- MiFa
La loi du 15 juillet 2011 visant l’accès aux qualifications scolaires et professionnelles des élèves à besoins éducatifs particuliers prévoit des aménagements raisonnables pour les élèves en question. Par cette mesure, l’accès aux qualifications scolaires et professionnelles sera facilité pour les élèves du secondaire et secondaire technique.
Champ d'action
Les jeunes en tant qu’acteurs
Le quatrième champ d’action sur les jeunes en tant qu’acteurs pour le développement de la société est sous-tendu par l’idée que les jeunes ne constituent pas seulement un public cible à problème que le gouvernement doit soit protéger contre les dangers qu’il rencontre, soit cadrer parce qu’il dérange l’ordre public. Il préconise plutôt l’approche que les jeunes détiennent également un potentiel citoyen et créatif qu’il s’agit de promouvoir par la création d’un entourage institutionnel, familial et social favorisant le développement d’un esprit critique responsable et autonome et par des espaces de participation aux processus sociaux et politiques. En ligne avec l’argument que la politique de la jeunesse perçoit les jeunes en tant qu’acteurs, elle leur réserve une place importante de participation à leur vie quotidienne, à la société et à la politique de la jeunesse elle-même.
Le rapport sur la situation des jeunes au Luxembourg conclut que les formes de participation se sont diversifiées au cours des dernières années. Les jeunes participent et s’engagent au niveau des associations, de l’école, de la commune, des partis et des maisons de jeunes. Pourtant, les jeunes moins favorisés s’engagent moins que les jeunes formés et diplômés, issus de familles aisées. Les filles sont moins présentes que les garçons. Les jeunes issus de familles immigrées ont également moins de chances à participer. Il est donc proposé de renforcer le concept de la participation dans les domaines de l’accueil extrascolaire des enfants et de l’éducation formelle. L’expérience et le vécu quotidien de la participation sont importants et les institutions qui travaillent avec des enfants et des jeunes doivent y adapter leur offre, leurs programmes et leurs méthodes de travail.
Objectif 1
Eliminer les barrières liées au genreLe rapport sur la situation des jeunes a relevé certaines barrières à la participation. Les jeunes filles et les jeunes issus de l’immigration représentent des groupes en difficulté à ce niveau. Des mesures spécifiques doivent leur être adressées, qui visent l’égalité des chances entre filles et garçons et une meilleure intégration des jeunes issus de l’immigration afin de promouvoir le potentiel participatif de tous les jeunes.L'égalité de traitement des femmes et des hommes est inscrite comme valeur fondamentale dans notre Constitution depuis 2006. Il importe de sensibiliser tous les jeunes gens aux différents obstacles qui entravent l'égalité entre femmes et hommes, entre filles et garçons et de préparer un changement de mentalité en faveur de cette égalité.
- MEGA
- MiFa
- MEN
Les stéréotypes liés au genre continuent à agir comme un inhibiteur à la pleine utilisation des ressources personnelles. Des évènements publics sont prévus afin d’aborder le thème de l’évolution du stéréotype vers le passage à l’acte délictuel et l’impact des médias sur les jeunes.
- ADEM-OP
- MEN
- MEGA
La responsabilité pour l’ancienne action « Girl’s Day, Boy’s Day », dont l’objectif est l’orientation vers les métiers atypiques liés au genre, sont annuellement organisées par l’Administration de l’Emploi.
- SNJ
Les garçons et les filles n’ont pas les mêmes besoins. Le travail en faveur de la jeunesse doit être en mesure de développer des concepts appropriés pour répondre à la demande de chacun et de chacune.
Objectif 2
Promouvoir et développer le concept de la participation des jeunesLa participation des jeunes est le concept central de la politique de la jeunesse dès les premiers documents fédérateurs de la politique de la jeunesse en 1996. La participation est un concept large qui doit être disséminé dans d’autres champs politiques pour renforcer sa prise en compte par tous ceux qui s’adressent aux jeunes dans leur travail.
- SNJ
- MiFa
A l’heure actuelle, il n'existe pas de publication qui introduit au champ du travail en faveur de la jeunesse. Une telle publication sera réalisée et le concept de participation y occupera une place centrale.
- MEN
- MiFa
La citoyenneté occupe une place centrale dans le concept de la participation des jeunes. Dans le cadre d’une nouvelle branche d’« éducation à la citoyenneté » seront élaborés de nouveaux manuels scolaires. Le champ d’application de ces manuels sera progressivement élargi à toutes les voies pédagogiques. Les contenus de la nouvelle branche visent une participation plus active des élèves aussi bien au niveau des cours que dans leur environnement scolaire et public, afin de promouvoir une citoyenneté active et participative des futurs citoyens. La collaboration avec les acteurs de la société civile et de l’éducation non formelle sera renforcée.
- MiFa
- SNJ
Les secteurs de l’enfance et de la jeunesse se caractérisent de manière conjointe par l’offre d’un accueil en-dehors des heures scolaires. L’éducation non formelle y joue un rôle prépondérant. Cette action permettra de renforcer la cohérence entre ces deux champs en offrant une plateforme d’offre en matière de formation continue.
- MiFa
- SNJ
Les conférences organisées sur le travail décentralisé avec les jeunes (« Aufsuchende Jugendarbeit ») en 2010 et sur les jeunes dans l’espace public en 2012 ont montré l’importance d’aborder la question des jeunes avec les professionnels de différentes disciplines. Il est prévu d’organiser annuellement des cycles de conférence permettant de trouver des réponses en concertation avec des disciplines non sociales qui influent également sur la vie des jeunes.
- ML
- MiFa
Il est important de sensibiliser davantage l’opinion publique à la question de la participation des enfants et des jeunes, qui doit devenir une pratique normale, non exceptionnelle. Dans le cadre de la semaine du logement des conférences et des ateliers pratiques seront organisés.
Objectif 3
Promouvoir et étendre les espaces de participationSi l’objectif 2 vise à promouvoir et à disséminer l’idée de participation, il faut parallèlement à cela élargir les espaces où la participation peut être vécue et expérimentée.
- MiFa
- SNJ
Certaines catégories de jeunes participent moins que d’autres à la société luxembourgeoise. Dans une logique de participation pour tous, les actions viseront à renforcer la participation des catégories qui traditionnellement participent moins.
- MEN
Au niveau des écoles secondaires il est important de mieux informer les jeunes sur les droits de participation au sein des écoles et d’y sensibiliser les directeurs et le personnel enseignant. Une modification du règlement grand-ducal portant sur les comités des élèves permettra une amélioration de l’organisation et du fonctionnement notamment au niveau de la communication, de l’image du comité et de ses relations publiques. Une modification du règlement grand-ducal concernant le fonctionnement de la CNEL (Conférence nationale des élèves du Luxembourg) est également en préparation.
- MiFa
Pour renforcer la participation des jeunes, il est important qu’elle soit mis en œuvre avant l’âge de la jeunesse. Des projets-pilote sont actuellement réalisés dans certains services d’éducation et d’accueil et soutenus par le Ministère de la Famille et de l’Intégration.
- MinJustice
- MiFa
L’action 4.12 s’applique à tous les jeunes. En effet, les jeunes, devenus majeurs à partir de 18 ans, peuvent demander une mesure de médiation pour un litige qui les concerne.
Il y a deux sortes de médiation possibles : la médiation extra-judicaire(ou conventionnelle) et la médiation judiciaire. La médiation conventionnelle permet à toute partie de proposer aux autres parties, en dehors de toute procédure judiciaire ou arbitrale, de recourir à la médiation. Contrairement à la médiation conventionnelle, le médiateur, en matière de médiation judiciaire, peut intervenir uniquement lorsque le juge est déjà saisi d’un litige. La médiation s’applique en matière civile et commerciale. Tombent donc dans son champ d’application tant les affaires de droit de la famille que les autres affaires civiles ou commerciales. Les parties ont un rôle actif à jouer dans la solution de leur différend.
Pour les deux types de médiation, conventionnelle ou judiciaire, le juge a le dernier mot lorsqu’il s’agit d’homologuer ou non un accord de médiation.
Objectif 4
Promouvoir l'accès à la cultureIl s’agit d’un côté de promouvoir l’offre des activités culturelles qui s’adressent particulièrement aux jeunes et d’établir de nouveaux canaux de communication entre les prestataires culturels, artistes et jeunes. De l’autre côté, il est important de promouvoir la création de différentes cultures, pratiques et identités culturelles qui surgissent dans les milieux des jeunes.
- MCulture
- MiFa
- SNJ
Le programme gouvernemental de 2009 prévoit l’introduction de la gratuité pour tout jeune jusqu’à l’âge de 20 ans et pour tout étudiant aux expositions permanentes des musées luxembourgeois. Afin de promouvoir cette mesure au sein de la population ciblée.
- MCulture
- MiFa
Force est de constater que nombreuses mesures et informations n’arrivent pas à la clientèle visée. D’où la nécessité de trouver les moyens de communication adéquats pour toucher les populations ciblées.
- SNJ
- MCulture
- CNA
Des projets comme le festival « On Stéitsch », la mise à disposition de salles de répétition locales, le coaching de groupes de musique et l’organisation de concours artistiques fournissent des espaces où les jeunes peuvent exprimer librement leur créativité.
Objectif 5
Mettre en œuvre le plan d'action pluriannuel national d'intégration et de lutte contre les discriminations (2010-2014)La loi du 16 décembre 2008 concernant l’accueil et l’intégration des étrangers au Grand-Duché de Luxembourg précise que l’intégration est une tâche que l’Etat, les communes et la société civile accomplissent en commun. La politique d’intégration est régie par deux principes, celui de la réciprocité entre une société d’accueil ouverte et des étrangers qui souhaitent activement en faire partie et celui de la responsabilité partagée entre l’Etat, les communes et la société civile.
Conformément à cette idée, le plan d’action national d’intégration et de lutte contre les discriminations 2010-2014 cherche à mobiliser l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le processus d’intégration des étrangers au Grand-Duché de Luxembourg par le mainstreaming des idées et valeurs inhérentes à l’intégration dans les différentes politiques nationales. Les priorités annuelles pour 2012 prévoient différentes actions concrètes à mettre en place pour le public des jeunes.
- OLAI
- SNJ
La formation a pour but de fournir au personnel des maisons de jeunes et autres associations travaillant avec des jeunes, des compétences en matière de communication interculturelle et de gestion de projets interculturels.
- OLAI
- MiFa
A partir de 16 ans, les jeunes étrangers peuvent être signataires du contrat d’accueil et d’intégration - CAI. Un support informatif sera élaboré en concertation avec le Centre Information Jeunes afin de les sensibiliser aux dispositions du CAI.
- OLAI
- MiFa
Dans le cadre du CAI, les signataires sont tenus à suivre des cours de langue, de participer à deux journées d’orientation et à suivre des cours civiques. Les acteurs du travail et de l’information de la jeunesse seront impliqués dans l’organisation de ces mesures afin d’informer spécifiquement les jeunes.
- OLAI
- MEN
La formation en question se traduira notamment par la création d’un pool de formateurs en matière de compétences interculturelles, l’intégration de la dimension interculturelle dans la formation continue du personnel enseignant et la formation et le soutien de parents d’élèves étrangers dans le suivi scolaire de leurs enfants.
Champ d'action
Accompagnement scientifique de la politique de la jeunesse
Résultats de recherche et recommandations issues du Rapport national sur la situation des jeunes.
Dans le cadre de l’élaboration du rapport national sur la situation de la jeunesse au Luxembourg, les chercheurs ont été confrontés à un manque de données disponibles et à un regroupement et une classification des données différant d’une étude à l’autre et d’un ministère à l’autre. La comparaison des données et la construction d’une image cohérente de la jeunesse est donc difficile.
L’Observatoire de la Jeunesse est prévu par l’article 15 de la loi sur la jeunesse du 4 juillet 2008 et a comme mission de préparer, de coordonner et d’initier des enquêtes, des avis, des analyses, des études et des rapports sur les différents aspects de la situation des jeunes au Luxembourg. L’Observatoire est donc chargé de l’organisation d’une récolte de données sur les jeunes qui facilite une évaluation efficace de la situation des jeunes et des actions politiques développées.
Objectif 1
Mieux comprendre et connaître les jeunes au LuxembourgLa politique de la jeunesse s’inscrit dans une logique de politique basée sur la connaissance. Dans ce contexte, la recherche sur la jeunesse joue un rôle important de soutien. Il s’agit d’un objectif politique européen autant que national. La loi sur la jeunesse tient compte de cet objectif en proposant un mécanisme politique qui construit le Pacte pour la Jeunesse en partant notamment de l’état des connaissances sur la jeunesse décrit dans le rapport national sur la situation de la jeunesse au Luxembourg.
La politique de la jeunesse s’inscrit dans une logique de politique basée sur la connaissance. Dans ce contexte, la recherche sur la jeunesse joue un rôle important de soutien. Il s’agit d’un objectif politique européen autant que national. La loi sur la jeunesse tient compte de cet objectif en proposant un mécanisme politique qui construit le Pacte pour la Jeunesse en partant notamment de l’état des connaissances sur la jeunesse décrit dans le rapport national sur la situation de la jeunesse au Luxembourg.
- MiFa
- UL
- SNJ
- Observatoire J
- MTE
Il est important d’approfondir la compréhension des jeunes en difficulté de transitions. Une étude longitudinale viendra compléter les informations dont nous disposons actuellement.
- MiFa
- UL
Il faut comprendre non seulement les mécanismes d’exclusion mais également comprendre quels sont les leviers d’une intégration réussie et la manière dont on peut les renforcer.
- MiSa
- Observatoire J
L’étude HBSC contient des données nombreuses et importantes sur le bien-être des élèves auen Luxembourg. Des mécanismes d’exploitation commune des données permettront d’en augmenter la plus-value.
- MiSa
- Observatoire J
Il est proposé d’étudier davantage les risques et les circonstances qui mettent les jeunes dans des situations les exposant à des traumatismes liés à des expériences de violence, d’accidents et de suicide.
Objectif 2
Préparer la rédaction du deuxième Rapport sur la situation de la jeunesseLa loi sur la jeunesse met en place un cycle quinquennal qui comprend la rédaction d’un rapport national sur la situation de la jeunesse et l’élaboration d’un Pacte pour la Jeunesse. La publication du deuxième rapport national est prévue pour 2014.
- MiFa
- Comité interministériel de la Jeunesse
- UL
Le rapport sur la situation de la jeunesse doit paraître tous les cinq ans. Le deuxième rapport sera plus ciblé et se penchera sur l'évaluatioun de certaines mesures politiques en place.
- MiFa
- Observatoire J
- UL
Le premier rapport sur la situation de la jeunesse fait apparaître des lacunes sur les données décrivant la situation des jeunes. Ces lacunes seront identifiées de façon précise et des solutions seront recherchées avec les partenaires concernés.
- MiFa
- Observatoire J
- UL
Un ensemble d’indicateurs décrivant la situation de la jeunesse au Luxembourg sera développé. Une publication régulière des données disponibles permettra de suivre leur évolution.
- MiFa
- Observatoire J
- UL
Le premier rapport sur la situation de la jeunesse a montré des difficultés d’exploitation des données existantes auprès des acteurs publics. Cette exploitation sera rendue plus facile par la définition de mécanismes juridiques réglant les collaborations entre ceux qui disposent de données et ceux désireux de les exploiter.
Documents et liens
Le document reprend l'entièreté du Pacte pour...
Le document présente un résumé des différents...